n°94 (mars 2014) - Si cette lettre ne s'affiche pas correctement, cliquer ici


Avis de turbulences...
Neige en février...
Récits de rando...
Statistiques...
Balade du mois...

Avis de turbulences...
Pas tellement pour la météo (encore que...). Mais l'équipe vosges-rando traverse une zone de perturbations (encore pire que d'habitude), ce qui explique les retards, les attentes, les énigmes troublées, les cadeaux qui n'arrivent pas (et le retard de cette lettre). En un an, si nous avons connu avec le mariage de Jacques et Marie-Paule un événement heureux, j'ai perdu mon père et Agnès vient de perdre sa mère et sa marraine, avec laquelle elle était très liée. Et si mon père habitait Strasbourg, la famille d'Agnès est à Limoges : pas tout à fait la porte à côté. Voilà, vous savez tout sur les perturbations de vosges-rando : on s'en passerait. A l'âge de nos parents, on se fait une raison, mais ça fait beaucoup de formalités et de déplacements, beaucoup de (pré)occupations, du temps passé loin des sites internet... Pendant ce temps, ouvrons quand même les yeux : après un hiver inexistant, la pelouse est pleine de crocus, le massif des cyclamens déborde de fleurs, les bourgeons sont prêts à éclore. Le printemps est en train de revenir, les randonnées aussi, finissons sur cette note d'espérance !
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Neige en février...
A propos de la dernière newsletter, un ami nous écrit : "Dans votre lettre n°93 vous écrivez : "Vous souvenez-vous de février 1986 : il n'avait pratiquement pas neigé de l'hiver, la première neige est venue le 28 février..." Il n'avait pas neigé en décembre 1985, mais début janvier 1986 je me trouvais dès le 3 (rentrée scolaire) au Ballon d'Alsace et je peux vous dire qu'il y avait beaucoup de neige, jusqu'en avril effectivement". En effet, je n'évoquais que la plaine... Heureusement qu'il avait neigé dans les Vosges, mais surtout en altitude. La construction de notre maison avait souffert de ces chutes tardives qui ont laissé des traces, alors que l'hiver avait été froid sans excès. De mon enfance et ma jeunesse, j'ai conservé le souvenir d'hivers froids et neigeux ; qu'il n'y ait pas beaucoup de neige en plaine ne me gêne plus (l'âge et le handicap sont passés par là), en montagne ça ne me dérange pas du tout.
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Récits de rando...
Des récits de balades nous sont arrivés, ça commence. Mais comme vous l'avez déjà lu, actuellement c'est le temps qui manque le plus pour les mettre en ligne. Nous attendons encore des envois promis, n'hésitez pas... Partageons nos passions et nos souvenirs !
Pour nous envoyer un texte, éventuellement des photos, cliquer ici
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Statistiques

Pages les plus consultées en janvier : D'autres chiffres :
  • Téléchargements d'ebooks en février : 383
  • Nombres d'abonnés à la lettre d'information mensuelle : 292
  • Nombre d'abonnés à la lettre hebdomadaire de relance de l'énigme : 96
  • Nombre d'inscrits à l'énigme : 58
  • Nombre de participations à l'énigme en novembre : 77
  • Nombre de visites en février : 1769 (- 12 % par rapport à février 2013)
  • Nombre de pages vues en février : 4296 (- 45 % par rapport à février 2013)
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Balade du mois :
au pied du Taennchel

Belle promenade pour un après-midi de printemps ou d'été (mais ce n'est pas très haut en altitude, c'est moins bien s'il fait chaud) ; pas de difficuté majeure, si ce n'est la longueur. Pour la petite histoire, cette rando avait été proposée par votre serviteur sous le pseudonyme de Brocard dans La Taupe (le journal qui creuse), produit par une équipe de jeunes de Neuf-Brisach, n° 86/87 de mars-avril 1984, donc au moment de la naissance de Jacques... Ça nous rajeunit pas.
(essayer)

Des amis nous ont dit ne pas avoir pu télécharger la balade du mois dernier (Bruderhaus et Rocher du Coucou). Je ne sais pas ce qui s'est passé, je n'ai personnellement pas eu de problème ; elle est de nouveau proposée au téléchargement ci-dessous.
(réessayer)
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le grand Tétras
(Coq de bruyère)


Le plus grand oiseau forestier, familier des forêts des Hautes-Vosges, était naguère présent dans tout le massif. La présence de rochers portant son nom (notamment sur le rectangle rouge près de Ribeauvillé) est à cet égard significative. Chassé à outrance pour son plumage, à titre de trophée, il est maintenant menacé de disparition. Il ne reste que quelques dizaines de spécimens, que des chasseurs continuent à traquer malgré les mesures de protection strictes. Le grand tétras est un oiseau majestueux, très discret et difficile à observer, sauf pendant la période des amours où sa parade nuptiale le pousse à découvert sans prudence. Malgré les efforts de protection et les essais de réimplantation, la population ne cesse de diminuer et il est à craindre que cette magnifique espèce autrefois si répandue ne finisse par disparaître complètement.
Par malchance, cet oiseau en danger est au centre d'une polémique écolo-politique, à propos de l'implantation d'éoliennes près du col du Bonhomme, où il aurait une niche. Energies renouvelables contre protection de la nature, l'écologie est mal partie et les écologistes s'entredéchirent...

Pour en savoir plus :


la Symphonie vosgienne

A bien des occasions, le vent dans les branches et la magie des paysage ont fait naître en moi les thèmes musicaux d'une symphonie. La musique est pour moi une passion, un monde enchanté de bonheur et d'intense émotion où je viens me réfugier quand la vie devient agressive. C'est plus que jamais le cas depuis que la maladie et le handicap m'ont interdit l'accès aux sentiers d'autrefois. Mais je ne suis pas musicien ; mes compétences en solfège sont des plus limitées et je ne pratique à regret aucun instrument. Ne parlons pas d'harmonisation ou d'orchestration. Alors j'ai dû me contenter d'évoquer la musique que j'entends si bien en moi mais que je ne saurai jamais faire entendre à d'autres.
Il ne me reste qu'à vous souhaiter bonne lecture, bonne promenade et aussi bon concert, en espérant que j'aurai su rendre ma baguette de chef d'orchestre assez expressive pour que les instruments ne restent pas désespérément muets.
Et si je n'ai pas réussi, il vous reste à écouter votre propre musique, ou, face à un paysage des Vosges, celle du vent et du silence de la nature, qui est la plus belle des symphonies.
Vous pouvez lire la symphonie vosgienne sur le site ou en livret (48 pages, 10 €), en vente exclusive sur notre boutique en ligne. Vous pouvez aussi la télécharger en ebook pdf (gratuit) ; nous projetons aussi une version ebook pour liseuse.





(agrandir)

Nous vous souhaitons de basculer franchement vers le printemps, avec des fleurs et de la douceur sur les sentiers !
Alain, Agnès et Jacques

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