Plantes toxiques

Plantes toxiques par contact, inhalation ou exposition

Cette page ne concerne que les plantes susceptibles d'être rencontrées dans la nature, généralement non cultivées
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peut avoir des conséquences très dangereuses à plus ou moins long terme : observer la plus grande prudence !
[ Aconit ] [ Ambroisie ] [ Arum ] [ Berce du Caucase ] [ Clématite des haies ] [ Gunnéra ] [ Panais urticant ] [ Tabac ]

désagréable mais non mortel : un accident ne peut jamais être exclu pour des personnes sensibles !
[ Bryone ] [ Ortie ]

peu toxique : pas du tout pour certains, d'autres peuvent être plus sensibles... prudence quand même !
[ Anémone ] [ Angélique ] [ Figuier ] [ Lierre ] [ Menthe ] [ Renoncule ] [ Thuya ]

Apparence et biotope Dénominations Toxicité Effets

vivaces, feuilles plus ou moins découpées suivant les espèces ; bois et rocailles, moyenne altitude (juillet à septembre)

> haut de la page Aconit
genre Aconitum
Il existe plusieurs variétés, toutes potentiellement dangereuses (Aconit Loup, Aconit Napel, Char de Vénus)
> plante extrêmement dangereuse
> toutes les parties sont fortement toxiques
> confection de bouquets dangereuse, risque de porter à la bouche dermites inflammatoires susceptibles de complication, surtout si les toxines passent dans le sang (écorchures) ou sont ingérées

2 à 3 g de racine sont mortels !

plante herbacée annuelle envahissante, originaire d'Amérique du Nord, introduite en Europe au 19ème siècle ; jusqu'à 2 m de hauteur, fleurs vertes monoïques en août ; cultures de printemps, intercultures, bords de routes, friches agricoles et urbaines, berges de rivières

> haut de la page Ambroisie
Ambrosia artemisiifolia

ambroisie à feuilles d'armoise, ambroisie élevée, petite herbe à poux
> pollen fortement allergisant, risque d'allergies croisées notamment avec les nanoparticules produites par le diesel
> il est essentiel d'empêcher sa dissémination, notamment pour limiter les risques d'inhalation du pollen rhinites allergiques (rhume des foins), susceptibles de complications

Plante à éliminer avec précaution pour éviter la dissémination du pollen

terrains secs, calcaires ou siliceux, coteaux ensoleillés, clairières, prés ; herbacées vivaces de petite taille

> haut de la page Anémone
genre Anemone
pour la plupart des anémones, la sève de la plante fraîche est caustique, vésicante et irritante ; la plante séchée est moins toxique Action inflammatoire : provoque des cloques ou des ampoules suivant la sensibilité des personnes

berges des zones humides, bords des fossés ; plante herbacée bisannuelle, très aromatique, mesurant de un à deux mètres de haut ; feuilles poilues sur la face inférieure, à long pétiole, finement divisées ; inflorescence en ombelle verdâtre

> haut de la page Angélique
Angelica archangelica

angélique vraie, archangélique, angélique des bois, des jardins, des prés, sauvage, grande angélique, herbe aux anges, herbe du Saint-Esprit, herbe impériale, racine du Saint-Esprit
l'angélique a des utilisations culinaires et thérapeutiques mais la plante fraîche contient une substance qui peut favoriser des irritations cutanées photosensibles (aggravées par bains de soleil et/ou exposition aux UV)

les précautions sont les mêmes avec les autres variétés de la famille Lésions de type "coup de soleil" sur les zones découvertes dans les 2 jours suivant l'exposition

haies et ravins
(mai à septembre)

> haut de la page Arum
genre botanique Arum

gouet, chandelle, contre-feu, marteau de Ste Marie, pilon, vaquette, pied-de-veau, chou-poire, pain de serpent

contact irritant et caustique ; le contact avec les yeux ou les muqueuses est dangereux et l'ingestion est susceptible d'être mortelle dermite d'irritation au contact de la plante ; risque d'aggravation par ingestion

colonise rapidement les lieux humides (jusqu'à 4 m de haut)
(mi-juin à mi-juillet)
observée notamment dans les Vosges du Nord (région de Bitche)

> haut de la page Berce du Caucase
Heracleum mantegazzianum

berce des prés, berce géante, berce de Mantegazzi ou Giant Hogweed
(apiacées)
> la sève contient une toxine photosensible très active et dangereuse
En cas de contact, éliminer la sève le plus rapidement possible avec un papier absorbant sans frotter, puis laver au savon, et rincer abondamment à l'eau et masquer la zone atteinte pendant 48 h pour éviter l'exposition à la lumière > le contact de la sève (incolore et inodore) sur la peau peut provoquer de graves brûlures si elle est exposée à la lumière
> les brûlures apparaissent après plusieurs heures et peuvent persister des années
> il faut éviter l'exposition à la lumière d'une zone infestée pendant plusieurs jours pour éviter la réaction
> les cloques provoquées peuvent atteindre la taille d'une pomme de terre
Si la zone infestée est étendue ou sensible (yeux), consulter rapidement un médecin !

haies, jardins, terrains incultes
(août à septembre)
plante grimpante à vrilles, fleurs blanchâtres

> haut de la page Bryone dioïque
Bryonia dioica

couleuvrée, mandragore grimpante, navet du diable, rave de serpent, racine des vierges, vigne blanche, herbe de feu, fausse coloquinte
outre la toxicité par ingestion, la bryone est susceptible de provoquer des dermites inflammatoires par contact avec les feuilles ou les tiges contact cutané : irritations, dermites (rougeurs ou brûlures de la peau)

liane vivace grimpante, tiges vigoureuses, feuilles caduques, fleurs blanc-verdatre odorantes, fruits en akènes plumeuses ; fourrés arbustifs en plaine et en montagne

> haut de la page Clématite des haies
Clematis vitalba

clématite vigne-blanche, aubavis, aubervigne, bois à fumer, bois de pipe, cranquillier, herbe aux gueux, vigne de Salomon ou viorne des pauvres.
> feuilles urticantes dont le contact peut provoquer des ulcérations graves
> les mendiants du moyen-âge s'en frottaient la peau pour provoquer des ulcérations et inspirer la pitié
> on ne signale aucune toxicité par ingestion inflammation de la zone atteinte, pouvant aller jusqu'à une ulcération qui nécessite une intervention médicale.

Petit arbre tropical (3-4 m), peu fréquent en Europe ; feuilles caduques, rugueuses, finement velues, assez grandes ; la sève contient des furocoumarines responsables d’irritation, de phototoxicité voire de photoallergie.

> haut de la page Figuier
Ficus carica

la sève contient des furocoumarines responsables d’irritation, de phototoxicité ou de photoallergie (irritation aggravée par l'exposition à la lumière) Lésions de type "coup de soleil" sur les zones découvertes dans les 2 jours suivant l'exposition

Plante vivace à rhizomes traçants, à très larges feuilles ; apprécie un sol riche et humide ; originaire d'Amérique, rare dans nos régions, elle est assez rustique pour y avoir été acclimatée

> haut de la page Gunnéra
Gunnera manicata

Rhubarbe géante

Le genre gunnéra comporte d'autres espèces qui présentent des dangers analogues mais sont plus rares
Malgré son nom, le gunnéra n'a rien à voir avec une rhubarbe et n'est pas comestible. Le contact est susceptible de provoquer des infections persistantes (voir un témoignage)
Inflammation indurée susceptible de s'infecter et de proliférer ; nettoyer très soigneusement une plaie provoquée par un gunnéra (bouture à partir d'un simple éclat de feuille, un fragment resté sous la peau semble pouvoir y trouver un terrain favorable)

bois, rochers, murs, troncs d'arbres ; très commun, plante grimpante, tige forte couverte de crampons ; feuilles persistantes, coriaces, luisantes ; floraison uniquement en pleine lumière ; fruits : baies globuleuses, bleu-noir à maturité

> haut de la page Lierre
Hedera helix

bourreau des arbres, herbe de saint Jean
Outre la toxicité par ingestion, le lierre est susceptible de provoquer des dermites allergiques Eczéma, lésions avec rougeurs et/ou cloques, démangeaisons, souvent bénignes mais risque de surinfection plus ou moins grave suivant les personnes ; il est recommandé de consulter un dermatologue en cas de lésion ou de sensibilité allergique sérieuses

plantes herbacées vivaves à drageons dont les feuilles produisent une odeur caractéristique (10 à 70 cm de hauteur) ; feuilles velues, floraison juin à septembre ; le plus souvent cultivée

> haut de la page Menthe
genre mentha

18 espèces : menthe verte, menthe poivrée...
les feuilles et les tiges de menthe sont susceptibles de provoquer des dermites allergiques chez les personnes sensibles Eczéma, lésions avec rougeurs et/ou cloques, démangeaisons, souvent bénignes mais risque de surinfection plus ou moins grave suivant les personnes ; il est recommandé de consulter un dermatologue en cas de lésion ou de sensibilité allergique sérieuses

plante herbacée à feuilles velues (50 cm à 1 m) ; présente dans les décombres, les friches comme dans les lieux cultivés

> haut de la page Ortie
Urtica

toute la plante est recouverte de poils urticants qui contiennent de l'acide formique (venin des fourmis) et de l'histamine ; il suffit de la froisser pour les casser et les rendre inoffensifs l'atteinte peut provoquer une vive douleur et une rougeur mais elle régresse en général spontanément assez rapidement ; mais la présence d'histamine est susceptible de provoquer une réaction allergique chez des personnes sensibles

haies, bords de chemins, décombres ; bisannuelle à tige creuse cannelée, feuilles alternées

> haut de la page Panais urticant
Pastinaca sativa

carvi
> feuilles urticantes dont le contact peut provoquer des ulcérations graves > ulcération de la zone atteinte, pouvant provoquer une brûlure au 2ème degré ; les réactions cutanées sont aggravées par la lumière solaire (photosensibilisation)
> un risque moindre existe aussi pour les variétés cultivées
> les brûlures ne sont pas douloureuses sur le moment et n'apparaissent qu'après plusieurs heures ; la cicatrisation est lente, éviter toute exposition des lésions à la lumière et laver soigneusement les vêtements

Prairies, chemins creux, bois, jardins
plantes herbacées très variées, fleurs souvent jaunes (le bouton d'or en est un exemple)

> haut de la page Renoncule
genre Raninculus

bouton d'or, renoncule verte, acre, bulbeuse, rampante...
> toute la famille est plus ou moins toxique (la plus toxique est la renoncule rampante, rare) ; la sève de la plante fraîche est caustique, vésicante et irritante ; la plante séchée est moins toxique Action inflammatoire : provoque des cloques ou des ampoules suivant la sensibilité des personnes

plante herbacée annuelle vigoureuse à larges feuilles

> haut de la page Tabac cultivé
Nicotiana tabacum
> les feuilles contiennent un alcaloïde très toxique, la nicotine, qui est aussi un puissant insecticide ; les fleurs sont aussi toxiques pour les animaux > pas d'intoxication connue par ingestion
> la nicotine peut passer à travers la peau : la manipulation des feuilles fraîches et humides peut provoquer étourdissements, malaises, vomissements, maux de crâne et faiblesse musculaire
> inutile d'insister sur les dangers de l'inhalation de nicotine, reconnue cancérigène
La dose mortelle de nicotine par ingestion est comprise entre 30 et 60 mg

plante herbacée annuelle vigoureuse à larges feuilles

> haut de la page Thuya
genre thuja
5 espèces
le contact est susceptible de provoquer des dermites irritations cutanées

Apparence et biotope	Dénominations	Toxicité	Effets
vivaces, feuilles plus ou moins découpées suivant les espèces ; bois et rocailles, moyenne altitude (juillet à septembre) > haut de la page	Aconit genre Aconitum Il existe plusieurs variétés, toutes potentiellement dangereuses (Aconit Loup, Aconit Napel, Char de Vénus)	> plante extrêmement dangereuse > toutes les parties sont fortement toxiques > confection de bouquets dangereuse, risque de porter à la bouche	dermites inflammatoires susceptibles de complication, surtout si les toxines passent dans le sang (écorchures) ou sont ingérées 2 à 3 g de racine sont mortels !
plante herbacée annuelle envahissante, originaire d'Amérique du Nord, introduite en Europe au 19ème siècle ; jusqu'à 2 m de hauteur, fleurs vertes monoïques en août ; cultures de printemps, intercultures, bords de routes, friches agricoles et urbaines, berges de rivières > haut de la page	Ambroisie Ambrosia artemisiifolia ambroisie à feuilles d'armoise, ambroisie élevée, petite herbe à poux	> pollen fortement allergisant, risque d'allergies croisées notamment avec les nanoparticules produites par le diesel > il est essentiel d'empêcher sa dissémination, notamment pour limiter les risques d'inhalation du pollen	rhinites allergiques (rhume des foins), susceptibles de complications Plante à éliminer avec précaution pour éviter la dissémination du pollen
terrains secs, calcaires ou siliceux, coteaux ensoleillés, clairières, prés ; herbacées vivaces de petite taille > haut de la page	Anémone genre Anemone	pour la plupart des anémones, la sève de la plante fraîche est caustique, vésicante et irritante ; la plante séchée est moins toxique	Action inflammatoire : provoque des cloques ou des ampoules suivant la sensibilité des personnes
berges des zones humides, bords des fossés ; plante herbacée bisannuelle, très aromatique, mesurant de un à deux mètres de haut ; feuilles poilues sur la face inférieure, à long pétiole, finement divisées ; inflorescence en ombelle verdâtre > haut de la page	Angélique Angelica archangelica angélique vraie, archangélique, angélique des bois, des jardins, des prés, sauvage, grande angélique, herbe aux anges, herbe du Saint-Esprit, herbe impériale, racine du Saint-Esprit	l'angélique a des utilisations culinaires et thérapeutiques mais la plante fraîche contient une substance qui peut favoriser des irritations cutanées photosensibles (aggravées par bains de soleil et/ou exposition aux UV) les précautions sont les mêmes avec les autres variétés de la famille	Lésions de type "coup de soleil" sur les zones découvertes dans les 2 jours suivant l'exposition
haies et ravins (mai à septembre) > haut de la page	Arum genre botanique Arum gouet, chandelle, contre-feu, marteau de Ste Marie, pilon, vaquette, pied-de-veau, chou-poire, pain de serpent	contact irritant et caustique ; le contact avec les yeux ou les muqueuses est dangereux et l'ingestion est susceptible d'être mortelle	dermite d'irritation au contact de la plante ; risque d'aggravation par ingestion
colonise rapidement les lieux humides (jusqu'à 4 m de haut) (mi-juin à mi-juillet) observée notamment dans les Vosges du Nord (région de Bitche) > haut de la page	Berce du Caucase Heracleum mantegazzianum berce des prés, berce géante, berce de Mantegazzi ou Giant Hogweed (apiacées)	> la sève contient une toxine photosensible très active et dangereuse En cas de contact, éliminer la sève le plus rapidement possible avec un papier absorbant sans frotter, puis laver au savon, et rincer abondamment à l'eau et masquer la zone atteinte pendant 48 h pour éviter l'exposition à la lumière	> le contact de la sève (incolore et inodore) sur la peau peut provoquer de graves brûlures si elle est exposée à la lumière > les brûlures apparaissent après plusieurs heures et peuvent persister des années > il faut éviter l'exposition à la lumière d'une zone infestée pendant plusieurs jours pour éviter la réaction > les cloques provoquées peuvent atteindre la taille d'une pomme de terre Si la zone infestée est étendue ou sensible (yeux), consulter rapidement un médecin !
haies, jardins, terrains incultes (août à septembre) plante grimpante à vrilles, fleurs blanchâtres > haut de la page	Bryone dioïque Bryonia dioica couleuvrée, mandragore grimpante, navet du diable, rave de serpent, racine des vierges, vigne blanche, herbe de feu, fausse coloquinte	outre la toxicité par ingestion, la bryone est susceptible de provoquer des dermites inflammatoires par contact avec les feuilles ou les tiges	contact cutané : irritations, dermites (rougeurs ou brûlures de la peau)
liane vivace grimpante, tiges vigoureuses, feuilles caduques, fleurs blanc-verdatre odorantes, fruits en akènes plumeuses ; fourrés arbustifs en plaine et en montagne > haut de la page	Clématite des haies Clematis vitalba clématite vigne-blanche, aubavis, aubervigne, bois à fumer, bois de pipe, cranquillier, herbe aux gueux, vigne de Salomon ou viorne des pauvres.	> feuilles urticantes dont le contact peut provoquer des ulcérations graves > les mendiants du moyen-âge s'en frottaient la peau pour provoquer des ulcérations et inspirer la pitié > on ne signale aucune toxicité par ingestion	inflammation de la zone atteinte, pouvant aller jusqu'à une ulcération qui nécessite une intervention médicale.
Petit arbre tropical (3-4 m), peu fréquent en Europe ; feuilles caduques, rugueuses, finement velues, assez grandes ; la sève contient des furocoumarines responsables d’irritation, de phototoxicité voire de photoallergie. > haut de la page	Figuier Ficus carica	la sève contient des furocoumarines responsables d’irritation, de phototoxicité ou de photoallergie (irritation aggravée par l'exposition à la lumière)	Lésions de type "coup de soleil" sur les zones découvertes dans les 2 jours suivant l'exposition
Plante vivace à rhizomes traçants, à très larges feuilles ; apprécie un sol riche et humide ; originaire d'Amérique, rare dans nos régions, elle est assez rustique pour y avoir été acclimatée > haut de la page	Gunnéra Gunnera manicata Rhubarbe géante Le genre gunnéra comporte d'autres espèces qui présentent des dangers analogues mais sont plus rares	Malgré son nom, le gunnéra n'a rien à voir avec une rhubarbe et n'est pas comestible. Le contact est susceptible de provoquer des infections persistantes (voir un témoignage)	Inflammation indurée susceptible de s'infecter et de proliférer ; nettoyer très soigneusement une plaie provoquée par un gunnéra (bouture à partir d'un simple éclat de feuille, un fragment resté sous la peau semble pouvoir y trouver un terrain favorable)
bois, rochers, murs, troncs d'arbres ; très commun, plante grimpante, tige forte couverte de crampons ; feuilles persistantes, coriaces, luisantes ; floraison uniquement en pleine lumière ; fruits : baies globuleuses, bleu-noir à maturité > haut de la page	Lierre Hedera helix bourreau des arbres, herbe de saint Jean	Outre la toxicité par ingestion, le lierre est susceptible de provoquer des dermites allergiques	Eczéma, lésions avec rougeurs et/ou cloques, démangeaisons, souvent bénignes mais risque de surinfection plus ou moins grave suivant les personnes ; il est recommandé de consulter un dermatologue en cas de lésion ou de sensibilité allergique sérieuses
plantes herbacées vivaves à drageons dont les feuilles produisent une odeur caractéristique (10 à 70 cm de hauteur) ; feuilles velues, floraison juin à septembre ; le plus souvent cultivée > haut de la page	Menthe genre mentha 18 espèces : menthe verte, menthe poivrée...	les feuilles et les tiges de menthe sont susceptibles de provoquer des dermites allergiques chez les personnes sensibles	Eczéma, lésions avec rougeurs et/ou cloques, démangeaisons, souvent bénignes mais risque de surinfection plus ou moins grave suivant les personnes ; il est recommandé de consulter un dermatologue en cas de lésion ou de sensibilité allergique sérieuses
plante herbacée à feuilles velues (50 cm à 1 m) ; présente dans les décombres, les friches comme dans les lieux cultivés > haut de la page	Ortie Urtica	toute la plante est recouverte de poils urticants qui contiennent de l'acide formique (venin des fourmis) et de l'histamine ; il suffit de la froisser pour les casser et les rendre inoffensifs	l'atteinte peut provoquer une vive douleur et une rougeur mais elle régresse en général spontanément assez rapidement ; mais la présence d'histamine est susceptible de provoquer une réaction allergique chez des personnes sensibles
haies, bords de chemins, décombres ; bisannuelle à tige creuse cannelée, feuilles alternées > haut de la page	Panais urticant Pastinaca sativa carvi	> feuilles urticantes dont le contact peut provoquer des ulcérations graves	> ulcération de la zone atteinte, pouvant provoquer une brûlure au 2ème degré ; les réactions cutanées sont aggravées par la lumière solaire (photosensibilisation) > un risque moindre existe aussi pour les variétés cultivées > les brûlures ne sont pas douloureuses sur le moment et n'apparaissent qu'après plusieurs heures ; la cicatrisation est lente, éviter toute exposition des lésions à la lumière et laver soigneusement les vêtements
Prairies, chemins creux, bois, jardins plantes herbacées très variées, fleurs souvent jaunes (le bouton d'or en est un exemple) > haut de la page	Renoncule genre Raninculus bouton d'or, renoncule verte, acre, bulbeuse, rampante...	> toute la famille est plus ou moins toxique (la plus toxique est la renoncule rampante, rare) ; la sève de la plante fraîche est caustique, vésicante et irritante ; la plante séchée est moins toxique	Action inflammatoire : provoque des cloques ou des ampoules suivant la sensibilité des personnes
plante herbacée annuelle vigoureuse à larges feuilles > haut de la page	Tabac cultivé Nicotiana tabacum	> les feuilles contiennent un alcaloïde très toxique, la nicotine, qui est aussi un puissant insecticide ; les fleurs sont aussi toxiques pour les animaux	> pas d'intoxication connue par ingestion > la nicotine peut passer à travers la peau : la manipulation des feuilles fraîches et humides peut provoquer étourdissements, malaises, vomissements, maux de crâne et faiblesse musculaire > inutile d'insister sur les dangers de l'inhalation de nicotine, reconnue cancérigène La dose mortelle de nicotine par ingestion est comprise entre 30 et 60 mg
plante herbacée annuelle vigoureuse à larges feuilles > haut de la page	Thuya genre thuja 5 espèces	le contact est susceptible de provoquer des dermites	irritations cutanées