Cette page n'est pas une prescription médicale !
Elle se propose simplement de donner quelques indications et quelques rappels de bon sens qui n'engagent pas notre responsabilité et ne vous dispensent pas de la vôtre !
N'hésitez pas à contacter un médecin au moindre doute, en particulier en cas d'urgence (allergie,...) !
Cette page a été réalisée avec la participation d'un médecin que nous remercions pour sa collaboration.
En premier lieu, dans tous les cas : restez calme !
Même si ça fait (très) mal, pensez que la quasi-totalité des piqûres sont parfaitement bénignes et sans conséquence. Ce n'est pas une raison pour souffrir en silence et dans l'indifférence mais vous énerver, vous exciter et vous agiter n'arrangera rien, même (surtout) si vous êtes particulièrement sensible ou qu'il faut réagir en urgence !
Les cas d'urgence
  • si la victime est allergique et le sait :
    • garder en permanence sur soi (et pas seulement dans la voiture !) les médicaments d'urgence adaptés à son cas (par exemple auto-injecteur ; à conserver à moins de 25°, vérifier la date de péremption)
    • ne jamais partir seul(e), informer l'accompagnateur ; si nécessaire, il doit pouvoir trouver sur vous le kit et savoir l'utiliser en urgence sans s'affoler ;
    • utiliser le kit suivant la prescription médicale le plus tôt possible ; ne pas utiliser de médicaments non prescrits ;
    • appeler immédiatement les urgences (15 ou 112)
  • la victime a été piquée dans la bouche : l'œdème peut l'empêcher de respirer. Appeler immédiatement les urgences (15 ou 112) ; ne rien faire d'autre sans leur avis
  • la victime semble avoir du mal à respirer ou l'œdème est étendu : la victime peut être allergique et l'ignorer, la réaction peut être très grave si on attend, appeler le plus vite possible les urgences (15 ou 112)
  • la victime a été piquée plusieurs fois : même en l'absence de réaction spectaculaire, consulter dès que possible un médecin.
  • si la victime est un enfant, surveiller très attentivement, la réaction peut être spectaculaire et nécessiter une intervention d'urgence.
Dans tous ces cas d'urgence, la victime devrait éviter de marcher : c'est souvent plus facile à dire qu'à faire si vous êtes en rando. Une dose homéopathique d'Apis mellifica 15 CH peut-être utile pour retarder les effets du venin en attendant les secours, si la victime est capable de l'ingérer (interdit en cas d'œdème de la gorge, risque de fausse-route).
Dans les autres cas...
  • si le dard est resté (piqûre d'abeille), l'enlever à l’aide d’une pince à épiler en évitant de presser la peau : la glande à venin peut être restée avec, la pression risque de finir de la vider et d'aggraver la piqûre ; on peut utiliser le bord non tranchant d'un couteau ou même l'ongle (s'ils sont assez propres...)
  • l'efficacité d'un glaçon sur la piqûre n'est pas garantie) ; certains proposent de réchauffer d'abord, car la chaleur détruit le venin, mais attention au risque de brûlure !
  • s'il est nécessaire de calmer la douleur, utiliser des antalgiques adaptés (paracétamol)
  • bien désinfecter avec de l'eau et du savon puis avec une solution antiseptique
  • l'homéopathie propose quelques spécialités efficaces en cas de piqûre bénigne : Apis mellifica 5 CH 3 granules tous les quarts d'heure, diminuer les doses au fur et à mesure de l'amélioration ; éventuellement Arnica montana 5 CH pour limiter l'œdème surtout s'il est associé à un ecchymose (en savoir plus)