Mais c'est une question loin d'être anodine ! La rando est une activité calme mais c'est un vrai sport ; que vous fassiez une petite balade pépère en plaine ou une rando de plusieurs jours en autonomie complète, un minimum de condition physique est indispensable et il est essentiel de connaître son état de santé. Voici quelques points de repère :

Attention, ces indications ne sont pas une consultation à distance ! Seul votre médecin est susceptible de vous donner des informations fiables et adaptées sur votre état de santé et des recommandations autorisées sur les précautions éventuelles à respecter !
  • On peut marcher à tout âge (mon frère avait 2 ans quand il a monté le sentier des pèlerins presque d'Ottrott au Mont Sainte Odile), et il y a bien des papys qui sèmeraient des jeunes d'aujourd'hui...
  • C'est une activité d'endurance, d’effort lent et soutenu qui met à contribution le cœur, la respiration, les muscles des membres (un baton de marche mobilise harmonieusement les bras).
  • La marche régulière de randonnée est extrêmement bénéfique à long terme ; elle aide à conserver une bonne hygiène de vie, exige une alimentation équilibrée. Comme le dit un site partenaire (Montagne-Cool pour ne pas le nommer), l'abus de rando nuit gravement à la morosité
  • Evidemment, même dans les Vosges, la randonnée nécessite un entraînement progressif : on ne se lance pas d'emblée dans l'arête des Spitzkoepfe !
  • Il existe néanmoins des contre-indications ; ne pas risquer de passer outre sans un feu vert médical :
    • insuffisance cardiaque (infarctus, angine de poitrine, hypertension, troubles du rythme cardiaque...) même traitée et stabilisée
    • insuffisance respiratoire (infections répétées, asthme, mucoviscidose, séquelles d'intervention chirurgicale,...)
    • grossesse, surtout à partir du 6ème mois (risques de chute)
  • Il y a aussi des situations où il faut agir avec prudence, après avis médical :
    • maladie du cœur
    • certains médicaments peuvent diminuer l'attention, les réflexes ou l'endurance ; attention aux anticoagulants qui peuvent être à l'origine d'hémorragies en cas de chute, même bénigne
    • chimiothérapie
    • intervention chirurgicale récente (fatigabilité accrue)
    • allergies (rhume des foins)
    • mal de dos (cervicalgies, lombalgies, hernie discale, sciatiques), maladies de la colonne vertébrale…
    • fragilité des genoux ou des chevilles, entorse récente, fragilité des pieds…
  • Enfin, certaines fragilités, sans être incompatibles avec la rando, nécessitent des précautions et un avis médical préalable :
    • sensibilité ou allergie (prévenir une réaction grave par exemple en cas de piqûre : œdème de Quincke, choc anaphylactique) ; le cas échéant, garder toujours sur soi les médicaments indispensables pour faire face à une crise
    • diabète : adapter les doses d'insuline et l’alimentation en fonction de l'intensité et de la durée de l'effort et des conditions climatiques rencontrées (après avis médical) ; surveiller l'état cutané des pieds afin de prévenir la survenue de petites blessures susceptibles d'ulcération
  • Que vous présentiez ou non une affection à risque, que vous envisagiez de faire de la rando ou pas, une consultation médicale et un bilan de santé réguliers sont des précautions utiles : ce ne sont pas toujours les personnes les plus résistantes qui font les plus vieux os...